Par ce titre, nous faisons référence à une célèbre citation du moine Raoul Glaber qui, au XIème siècle, décrit l’extraordinaire éclosion de l’architecture religieuse -celle que nous appelons romane- à partir de l’An Mil (« c’était comme si le monde entier se libérait, rejetant le poids du passé et se revêtait d’un blanc manteau d’églises»). Il convient en effet de saluer ici l’extraordinaire effort d’équipement accompli par les communes pour se doter d’une ou plusieurs écoles (selon leur taille) afin de mettre en œuvre l’obligation scolaire désormais inscrite dans la loi depuis le ministère Ferry (1881 : loi rendant l’instruction primaire gratuite ; 1882 : instruction publique obligatoire et laïque).

Certes, la loi Guizot de 1833 obligeait déjà les communes de plus de 500 habitants à entretenir une école de garçons, et des dispositions ultérieures ont permis à l’enseignement pour les filles de se développer à son tour (par ex, la loi Falloux de 1850 enjoint les communes de plus de 800 hts à ouvrir une école de filles, puis Victor Duruy à la fin du Second Empire abaisse ce seuil à 500) ; mais bien souvent, ces classes primaires étaient installées dans des locaux déjà existants, des maisons particulières rachetées ou louées à cette fin et par conséquent peu adaptées à cette nouvelle fonction (avec notamment de gros problèmes d’hygiène et de salubrité). En tous cas, rien de comparable à la vague constructive qui accompagne la mise en place de la législation de la IIIème République.

« la République au village » (cf l’historien Maurice Agulhon)


En effet, cet énorme chantier national qui recouvre plusieurs décennies (des années 1880 à la guerre de 14 principalement, se prolongeant jusqu’aux années 1920) accompagne la consolidation de la République qui est un des enjeux politiques majeurs de la période. Il s’agit en vérité d’une gigantesque opération de « quadrillage » général du territoire de la France, d’un essaimage de bâtiments d’écoles qui gagne jusqu’aux villages et hameaux les plus reculés : l’inventaire que l’on peut en faire aujourd’hui dans nos hautes vallées montagnardes (Aure, Louron, Pays Toy et Val d’Azun) ou dans les cantons isolés de la Barousse, des Baronnies ou du Magnoac est à cet égard tout à fait étonnant (précisons toutefois que les villages étaient beaucoup plus peuplés autrefois, souvent plus du double de la population actuelle). Le lecteur pourra à cet effet se reporter avec profit au site internet http://loucrup65.fr qui a dressé un inventaire photographique quasi complet et impressionnant de l’ensemble des écoles primaires du département, commune par commune.

L’enseignement secondaire se développe dans les villes et s’ouvre aux jeunes filles



Outre le développement de l’enseignement primaire, la période connait également un nouveau déploiement de l’enseignement du second degré qui touche aussi les jeunes filles (loi Camille Sée de 1880 créant l’enseignement secondaire féminin) . D’où, dans les premières années du XXème l’agrandissement du Lycée Théophile Gautier à Tarbes et la construction d’un nouveau lycée à Bagnères à la place de l’ancien collège communal ; un premier collège pour jeunes filles est créé à Tarbes (actuel collège Desaix), matrice du futur lycée Marie Curie. Par ailleurs, en parallèle, chaque département devant recevoir l’installation d’une Ecole Normale d’instituteurs/trices, celle de Tarbes est édifiée dans les années 80 dans l’actuelle rue Eugène Ténot, complétée 20 ans plus tard (vers 1904) par l’Ecole Primaire Supérieure de Lannemezan : toutes deux seront des pépinières de « hussards noirs de la République » chers au cœur de Charles Péguy.

un air de famille


Le déploiement des écoles primaires dans l’ensemble des communes, qui est le phénomène majeur de cette période, malgré son caractère systématique, s’accompagne d’une certaine diversification des modèles qui s’adaptent en 1er lieu à la taille des communes, ou à leur implantation soit rurale soit urbaine (d’où des problèmes différents d’insertion dans le bâti existant) etc…on peut donc distinguer assez facilement quelques types d’écoles dont nous rendons compte ci-dessous ( sans prétendre établir ici une typologie rigoureuse et définitive).

le modèle de la mairie-école de village



C’est ce type de « monument public » qui matérialise au mieux « la République au village »; il marque en effet l’espace public du village, non loin d’ailleurs, bien souvent, de l’église paroissiale qui jusque-là était l’édifice « public » traditionnel par excellence. Plus tard, il verra souvent s’implanter tout près, au lendemain de la guerre 14-18, le monument aux morts, nouveau lieu de mémoire de la communauté villageoise. Un des plus beaux exemples dans notre département est celui de la mairie-école de Larreule qui mérite que nous nous y arrêtions quelque peu.

Cette réalisation, fortement encouragée par le député républicain Eugène Ténot (1881-85) originaire de la commune, est en effet à plusieurs titres, exemplaire de ce modèle IIIème République : -elle bénéficie de l’appui du ministre de l’Instruction Publique lui-même, Jules Ferry dont E. Ténot est un proche, et reçoit une subvention d’Etat qui couvre plus de la moitié du financement prévu (24000 F sur 41000) ; preuve de la proximité des deux hommes, Jules Ferry en personne viendra inaugurer le buste érigé en hommage au député devant cette école en 1891, année qui suit le décès prématuré de ce dernier. -elle offre une architecture d’excellente facture, sur des plans de l’architecte départemental Louis Caddau, plans qui montrent le soin apporté à la conception de cet édifice ; ceci illustre bien la volonté du régime républicain de doter les villages de France d’un équipement éducatif de grande qualité, lieu même de la formation du futur citoyen (l’édifice a bénéficié d’une rénovation/restauration en 1995 qui a remis en valeur les matériaux constructifs et décoratifs, lui redonnant tout son lustre passé).

-par ailleurs ,l’ensemble des plans détaillés disponibles montre à quel point la construction scolaire obéit à des prescriptions réglementaires précises concernant la taille des salles de classes (surface et hauteur sous plafond), l’espace réservé à chaque élève, les dimensions du mobilier scolaire…De même, on observe le soin apporté aux logements des instituteurs qui sont ici répartis de part et d’autre des deux ailes, accompagnés d’un jardin potager de bonne taille. Il n’est pas jusqu’aux injonctions morales affichées à l’intérieur des classes, visibles sur la coupe longitudinale qui ne dévoilent la nature de la « morale civique » ici à l’œuvre et enseignée.

Souvent de taille plus modeste, mais néanmoins de bonne facture ,de nombreux exemples de ces mairies-écoles sont à relever sur l’ensemble du département ; nous n’en retiendrons que quelques-uns ici (Caixon, Gayan, Mauléon-Barousse) pour souligner la grande variété dans le traitement de ces édifices, grâce en particulier à la mise en œuvre de matériaux diversifiés, matériaux qui sont assez souvent en relation avec la tradition du bâti local.

L’école, un monument public communal



Une variante remarquable de ces écoles monuments publics est fournie par le nouvel édifice construit à Castelnau-Magnoac sur la grand place du marché par l’architecte Prosper en 1888-1902 : ce programme plutôt rare combine deux pavillons destinés aux écoles encadrant une nouvelle halle au blé dans un bâtiment aux références classiques assez marquées.

On constate avec cet exemple à quel point la construction d’une nouvelle école peut être le point de départ d’un véritable aménagement de plus grande ampleur : la « monumentalisation » de l’école devient à ce moment un élément clé dans le remodelage du coeur de village : les exemples présentés ci-dessous de Soulom, Castelnau Rivière Basse, Nestier ou Souyeaux ont été choisis à cette fin.

Le groupe scolaire mixte garçons/filles



Longtemps, l’école des garçons et celle des filles sont restées spatialement séparées que ce soit dans les villages ou en ville ; mais progressivement et en particulier pour des raisons pratiques et des considérations financières, beaucoup de communes ont procédé à des regroupements ouvrant ainsi la voie à la construction de groupes scolaires mixtes, conçus selon un plan rigoureusement symétrique souvent souligné par un mur ou une grille de séparation entre les deux sexes, car la mixité n’existe pas dans les classes (exemples sélectionnés : Arras en Lavedan, Aucun, Ferrières, Galan, Laméac, Clarac, Vielle-Adour) .

Enfin, dans les communes les plus petites (qui sont par parenthèse très nombreuses dans notre département) on trouve la plupart du temps des réalisations modestes reflétant les moyens limités de ces entités administratives : souvent constituées d’un seul bâtiment flanqué de son indispensable préau (à la fois lieu de rassemblement et d’ébats) elles comportent généralement le logement de fonction de l’instituteur/trice à l’étage ainsi que le bureau du maire et conseil municipal (exemples : Siarrouy, Pouyastruc, Puydarieux, Antin, Larroque-Magnoac).

En ville, l’école de quartier



Elle obéit, plus que l’école rurale qui dispose en général de d’avantage d’espace, à des contraintes de voierie et de parcellaire qui imposent des solutions souvent moins monumentales avec par exemple un alignement des façades sur rue qui les met moins en valeur dans le tissu urbain ; remarquons là encore la richesse de la modénature des façades et la qualité de mise en œuvre des matériaux (exemples choisis : école Louis Pergaud, Tarbes, Victor Hugo/Renan Tarbes, Argelès-Gazost, Castelnau-Magnoac).

A Lourdes, par contre, la municipalité disposant sans doute d’une emprise foncière importante, confie à l’architecte local Jean Marie Lacrampe la construction d’un nouveau groupe de grande ampleur destiné aux garçons au plus près de la vieille ville (c’est l’actuel groupe Honoré Auzon) ; l’architecte déploie ici, autour d’une vaste cour de récréation un bâtiment constitué de 3 ailes disposées en U, richement décorées : c’est le cas en particulier des 3 portes à caractère quelque peu monumental, d’inspiration classique, dont deux avec frontons ornés de bas-reliefs figurant des symboles de la connaissance et des savoirs (alphabet, globe terrestre, compas…) ; ces deux portes ouvraient sur deux préaux judicieusement placés à l’articulation des trois ailes.

Par ailleurs, l’entrée de l’école sur rue est fortement marquée par la présence de deux pavillons abritant les logements de fonction, pavillons traités comme de véritables villas résidentielles.

Cette « école laïque de garçons » édifiée à partir de 1896 à l’orée de la vieille ville symbolise bien l’affirmation de la République laïque dans une ville largement sous influence cléricale depuis le développement des pèlerinages religieux à partir du Second Empire.

LE PREMIER DEPLOIEMENT DES LYCEES



le lycée Théophile Gautier à tarbes Le plus ancien, héritier du Collège de Tarbes attesté dès le XVIème siècle, il s’installe à son emplacement actuel au XVIIème (hôtel particulier des marquis d’Ossun) où l’enseignement est confié aux Prêtres de la Doctrine Chrétienne (ou « doctrinaires ») ; la partie la plus ancienne de l’édifice actuel est construite ou remodelée au XVIIIème : ce sera le siège de l’Ecole Centrale créée à la Révolution en 1796, érigée en Lycée Impérial en 1856.

Son visage actuel est surtout le résultat de l’extension du début du XXème sur des plans de l’architecte Gustave Labat (1905).

A l’image de la plupart des lycées de l’époque, il s’ordonne autour d’une cour d’honneur de forme carrée avec galerie de circulation en rez-de-chaussée et 1er étage : un dispositif qui renvoie symboliquement aux cloîtres des abbayes médiévales.

La nouvelle façade sur la rue de l’Abbé Torné présente les caractéristiques du « style éclectique » que l’architecte affectionne dans nombre de ses réalisations ; à noter la remarquable polychromie obtenue par l’utilisation de matériaux sans doute fournis par la tuilerie Oustau d’Aureihan (briques de diverses couleurs, cabochon en terre cuite vernissée…).

Le Lycée Victor Duruy à Bagnères de Bigorre



Son édification est exactement contemporaine de l’extension de celui de Tarbes ; en effet, les plans dressés en 1900 par Léopold et Louis Carlier (importante dynastie d’architectes installée à Montpellier et Béziers) sont exécutés après adjudication des travaux en 1904-1905. Son dispositif d’ensemble s’apparente à celui de Tarbes : Une belle façade se dresse à l’est sur la nouvelle avenue tracée le long de l’Adour ; imposante par ses dimensions, elle présente néanmoins un traitement à caractère « pittoresque » qui l’insère habilement dans le bâti général de la ville thermale et de villégiature qu’est Bagnères à cette époque (large débords de toit et charpente apparente, modénature de brique, clocheton de fantaisie…).

Son entrée qui garde un caractère solennel par ses références classiques ouvre sur deux cours à galeries.

A l’origine dénommé « collège » car remplaçant l’ancien collège communal vétuste, il dispense en réalité un enseignement complet de la 6ème à la terminale y compris des cours d’enseignement primaire supérieur et professionnel ; à noter la présence (visible sur le plan) d’un jardin exposé au midi, prévu pour le Principal mais aussi pour les études botaniques et la promenade des convalescents. Une autre cour servira pour les exercices militaires prévus dans le cursus des études de cette époque.

Le collège de jeunes filles de Tarbes (actuel Collège Desaix)


A l’origine Ecole des Frères de la Doctrine Chrétienne construit en 1853 sur des plans de l’architecte de la ville Tiffon, elle devient une école primaire communale de garçons en 1879 après que la ville l’ai retirée à cette congrégation ; suite à la Loi Camille Sée qui met en place un enseignement secondaire pour les filles, la ville de Tarbes décide la création d’un lycée féminin qui ouvre ses portes en 1884 dans ces anciens locaux (notons au passage que Tarbes est pionnière en ce domaine car en 1888, seulement 23 établissements de ce type existent en France). L’architecte Larrieu remodèle le bâtiment et aménage une extension pour faire face aux effectifs croissants ; il adopte un style inspiré du classicisme français avec une symétrie d’ensemble, un ordonnancement au rythme régulier en façade, une cour d’honneur encadrée de trois ailes ; ce plan révèle une architecture close sur elle-même, entourée de hauts murs isolant l’espace intérieur du tissu urbain avoisinant.

L’Ecole Primaire Supérieure de Lannemezan



Elle est inaugurée le 17 avril 1904 dans un bâtiment de style haussmannien, modèle souvent adopté depuis les débuts de la IIIème République pour de nombreux édifices publics (hopitaux, casernes…).

LES ANNEES 1920-30 : LA CONSOLIDATION



Le grand mouvement de construction d’avant la Guerre de 14 est maintenant terminé et la plupart des communes, rurales ou urbaines, sont pourvues de leur équipement scolaire. On assiste donc à un ralentissement très net de la construction scolaire d’autant plus que l’évolution démographique (stagnation de la population, faible taux de natalité) ne pousse guère à des constructions nouvelles. Cependant, grâce à l’industrialisation du département, Tarbes et son agglomération ainsi que certaines communes des vallées connaissent une certaine croissance ; c’est principalement là que nous voyons s’édifier des groupes scolaires qui viennent étoffer l’équipement déjà existant ou le moderniser. Sur le plan architectural, les conceptions pédagogiques d’ensemble restant relativement figées, les programmes constructifs restent eux aussi à peu près identiques à ceux des décennies précédentes et la disposition des bâtiments ne varie guère. On voit par exemple la nouvelle Ecole Nationale Professionnelle de Tarbes (ENP, aujourd’hui lycée Jean Dupuy), ouverte en 1925, qui se veut pourtant d’esprit « moderne » se loger sans problème dans les locaux anciennement occupés par le Grand Séminaire, construit sous le Second Empire (1861) dans un style haussmannien.

Sur le plan constructif et stylistique, l’architecture scolaire semble alors refléter sur un mode assourdi les échos des grandes tendances de l’architecture officielle française.

Ecole Théophile Gautier, Tarbes (actuel Collège Massey)



Edifiée en 1929 sur des plans de l’architecte Albert Sajous, elle présente une façade sur rue dans un style « éclectique Beaux Arts » assez tardif qui aurait pu être érigée quelques décennies plus tôt ; sa porte d’entrée est d’ailleurs surmontée d’un fronton d’inspiration néoclassique orné d’un bas-relief du sculpteur L. Nicolau.

Groupe scolaire Arago-Jean Macé,Tarbes



Il est édifié en 2 phases, d’abord l’école de garçons (Arago) place de l’Industrie de 1924 à 1927, puis l’école de filles (Jean Macé) donnant sur l’Avenue Hoche en 1928. L’architecte Saubusse a dessiné là un édifice d’inspiration néo classique : la façade Arago, la plus visible car s’ouvrant directement sur une place, présente une symétrie et un ordonnancement réguliers « à la française » sur deux niveaux ; un léger avant-corps central répartit les deux ailes selon un axe de symétrie rigoureux tandis que son élan vertical est souligné par de faux pilastres en chainage. Le même parti est adopté quelques années plus tard pour l’école Jean Macé. Le tout présente donc un style assez traditionnaliste dans le contexte des années 20 qui voient plutôt le style Art Déco et moderniste s’affirmer au niveau national.

Groupe scolaire Jules Ferry-Pasteur, Tarbes



Le même architecte Saubusse propose d’ailleurs quelques années après (1931-33) des plans visiblement inspirés par le nouveau style en vogue après la grande exposition de Paris en 1925 ; il s’agit d’un programme assez important projeté rue des Cultivateurs prolongée (actuelle rue André Breyer), comprenant une école primaire de garçons, une de filles, une maternelle et une crèche-pouponnière, réalisé en 2 tranches de 1933 à 1935. Le groupe recevra deux extensions ultérieures, en 1948 et 1960 pour faire face à la croissance des effectifs, mais ces constructions nouvelles n’altèrent pas les pavillons sud et nord qui ont conservé leur aspect d’origine.

Groupe scolaire de Sarrancolin



Le nouveau maire de la commune, Edouard Lavigne, élu en 1925, lance dès le début de sa mandature d’importants travaux d’aménagements urbains liés en grande partie à l’installation de l’usine électrométallurgique de Beyrède et à la croissance de la population qui l’accompagne : un nouveau quartier se développe au nord du noyau ancien, mi cité ouvrière, mi cité-jardin pour cadres de part et d’autre de la route nationale. Dès lors, la construction d’un nouveau groupe scolaire plus vaste s’impose : à la charnière du vieux bourg médiéval et du nouveau quartier résidentiel, l’ancienne promenade du Vivier est aménagée et reçoit simultanément le groupe scolaire et une petite halle en béton, devenant ainsi, avec les commerces le long de la route, le nouveau centre du village. La nouvelle école, bâtie sur les plans de l’architecte Louis Mauny d’Arreau où il a édifié la mairie-halle, retrouve ainsi une place centrale dans la commune et par ses dimensions comme ses qualités architecturales se place parmi les meilleures réalisations du département.

Portée par une ossature en béton armé et des moëllons de pierre en remplissage, elle présente une couverture en ardoise sur une toiture à larges pans ; la façade principale est couronnée par trois pignons en faux pans de bois, motif que l’on retrouve également sur une partie des façades latérales. Ces éléments confèrent à l’édifice un caractère régionaliste que l’on retrouve dans les autres bâtiments publics construits au même moment dans la commune : nouvelle mairie-poste, cinéma… L’architecte n’hésite pas à afficher en façade une partie de l’ossature béton, contribuant ainsi à créer une riche modénature animant l’ensemble des 3 façades visibles depuis l’espace public.

Remarquons enfin que les trois corps de bâtiment sont disposés en U autour d’une terrasse-jardin d’enfants au 1er tandis que le rez-de-chaussée abrite un préau.

Photographies de Maurice MORGA
L'Architecture du XX siècle en Hautes-Pyrénées
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Travail de recherche
Maurice MORGA - Professeur retraité
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